Grain de chapeau, peau de chagrin.
Les chapeaux servent à faire pousser le corps, sans que les cafards dont il aura besoin pour grandir ne puissent s'envoler. Comme des bouchons, oui, en quelque sorte.
Et les cafards, ce sont de petites créatures aux allures de piles.
Tout d'abord ils sont enfermés dans cette zone du cerveau qui sert à l'inconscient collectif, l'héritage de nos parents, et puis au fur et à mesure que l'on se développe, ils se répandent dans le corps. Pour le faire vivre, au gré de leurs ternes grincements. Ce n'est qu'à la mort que ces cafards apparaissent: on les appelle les mandragores, porteurs de nouveaux chapeaux, pour la nouvelle génération.
3 commentaires:
Les contours estompés d'un visage enfantin semblent chuchoter dans un espace saturé de minuscules rituels qui nous révèlent, "les nuits de pleines lune", des cultes macabres où des spectres hilares accouchent de couvre chefs noirs et feutrés. Les cris d'agonie insoutenables arrachés à la fécondité rendent fou, dangereux ou maudit. Alors qu'il faudrait oser des conversations méditatives et des rêveries secrètes qui sentent le parfum désuet des ombres inaccessibles.
Bonsoir.
Si les visages enfantins s'estompent, c'est qu'ils refusent les jours moroses qui donnent chair. C'est qu'ils refusent, que leur sang projette les ombres de cafards à chapeaux.
Voilà pourquoi les nuits de pleine lune.
Les nuits de pleine lune, les formes n'ont plus court, les contoures disparaissent et les peaux fusionnent avec l'éther.
http://img510.imageshack.us/my.php?image=img5000zl1.jpg
Les chapeaux permettent de survivre, mais au prix de la folie.
C'est donc un abonnement, autre
Il ne faut pas le révéler (ça nuirait à ma non-image!): je suis d'une grande mais discrète fidélité et j'aime bien vos mots d'ici même si parfois (j'ai visité le blog précédent)ils m'effrayent, la douleur est effrayante, l'image de celle-ci parfois attirante...
Les chapeaux emprisonnent les rêves et les chevelures.
Merci.
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