mercredi, décembre 06, 2006

Jouir au pied des hêtres

Hombres compulsives.
Ce corps boréal
Des nuits agressives
Aux bois noirs et sales,
Peuplés par ses bras,
Le temps d’un espace
Aux contours béats,
Le temps que ça passe
Et qu’le ciel remonte
Sans laisser de trace
De l’onctueuse fonte.

aaaaaaaaaaHombres compulsives

Ces corps fulgurants
A la fente ouverte
D’un monde flottant,
Aux contrées désertes,
Sécrétant leur saint
Chant au pied des hêtres
A l’échos malsain,
Où sommeil peut être
En ses recoins vils
L'ermitage d’êtres
Aux rêves fertiles


aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaDemain je travaille.
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaMatinées hâtives
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaMais pleines, où que j’aille,
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaD’hombres compulsives.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Chaque instant veille à conserver sa part d'ombre, mais restitue une connaissance imprécise des choses, la légèreté de se hâter, d’un pas trop furtif et qui trébuche... Toute la palette de la fragilité, mais riche aussi de tous les autres genres. Dès que les ombres s’assemblent, elles s’absentent de ce qui me touche, ces désirs sur lesquels l’éclairage produit des effets de cruauté compulsive, les bouches-dégoût de nos quartiers!
Ils glissent comme le temps qui se fait oublier à chaque heure qui passe...
Je ne vais pas très bien, les fantômes cultivent leurs états d’âme aqueux et volatiles!
Bonsoir.

Hannibal Volkoff a dit…

L'instant veille à sa part d'ombre, l'ombre veille à sa part d'hombres.

Il y a peut être la nostalgie de l'homosexualité comme quelque chose de caché, derrière l'éclairage. Le plaisir identitaire que ça procure -mais ça doit être très bisexuel comme avis.

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