mardi, février 20, 2007

Les lumières prennent la pose


aaaLumières aigues, lumières repues
aaD’être toi
aaaaInterminables voyages

Une caravane de blanc, de jaune, de rose
Qui s’étire, s’étire
aaaaDe toi
Le long des visages, ventres, de tes jambes
Et sexes
aaaaFigures, cambrures
Les lumières prennent la pose
De déhanchements cachés –se reposent
Pour un soupçon de clair obscur

Obscure, ou césure, blanche
aaC’est un trou dans le paysage de tes rivages
En teintes insouciantes, peut être d’un narcisse endurci
Au snobisme projecteur
D’espoirs abandonnés, réparer d’un filtrage les cassures
Du temps, filtrage jaune
aaaRose
Ces lumières qui viennent de loin –ton corps
En ruines divines, et surtout ne rien montrer
aaaaSodome et Gomorrhe
aaaaDroits et posés sur la pointe des pieds
aaaaVoir
aaaaLe soir
D’un vaste coup de peinture


Et rejouer
aaaaaaaaaaaaEncore une fois à Dieu
aaaaaaaaaaaDécider du bien et du mal, en rire
aaaaaaaaaaVieilles lumières de toi
aaaaaaaAlourdie chacune de nos passés en commun
De nos contrées visitées, au hasard, sans cibles
aaaaaNos voyages sensibles
aaaaA la recherche d’on ne sait plus quoi, sans doute un
aaaaaaEquinoxe
aaaaaaaAux contours les plus parfaits
aaaaaaaQui pourrait, en Ptolémée, et son Rapace
aaaaaaaaaFrapper
aaaaaaaaaaaEnfin
Crever nos surfaces

aaMais un soir nous prendrons un raccourci
aaaEt sans doute en toi trouverons nous
aaaaLe passage mystérieux
aaaaaDes lumières qui osent
aaaaaaLumières qui disposent

Qui prennent la pause

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