Souvenirs du film d'Almodovar: Nacho Martinez se branlant devant la vidéo d'un matador, massacré par son adversaire. Je suis sûr que tous les fanatiques de corrida font la même chose.(A mon prochain post, je me remets à la poésie.)
Ah, la Corrida... elle ne cessera jamais d'alimenter la polémique... Elle revient hanter les discussions épisodiquement, sans jamais convaincre les réfractaires ou dissuader les adeptes.Matador est vaiment un très bon Almodovar!
Malgré son début Matador m'a déçu. Almodovar finit par jouer dans le grand-gignolesque, le second degré, comme s'il préférait éviter d'aller à fond dans son sujet.Je n'ai jamais entendu un adepte défendre la corrida. Ils se taisent, la plupart du temps, ils n'ont pas envie d'assumer le sadisme évident de ce sport. C'est contre la violence qui a besoin de se trouver une excuse, que les réfractaires de la corrida ont raison. Contre celle qui s'assume, ils n'ont aucun pouvoir.
Les mots ont une fonction évocatoire, incantatoire, ils en appellent à la mémoire pour donner existence aux choses, aux sentiments, aux mensonges.Ne laissons pas nos ruptures, nos errances, nos déconvenues ronger les plaisirs du verbe qui a peur, qui se réjouit, qui jubile, qui se perd et s'interroge.
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3 commentaires:
Ah, la Corrida... elle ne cessera jamais d'alimenter la polémique... Elle revient hanter les discussions épisodiquement, sans jamais convaincre les réfractaires ou dissuader les adeptes.
Matador est vaiment un très bon Almodovar!
Malgré son début Matador m'a déçu. Almodovar finit par jouer dans le grand-gignolesque, le second degré, comme s'il préférait éviter d'aller à fond dans son sujet.
Je n'ai jamais entendu un adepte défendre la corrida. Ils se taisent, la plupart du temps, ils n'ont pas envie d'assumer le sadisme évident de ce sport. C'est contre la violence qui a besoin de se trouver une excuse, que les réfractaires de la corrida ont raison. Contre celle qui s'assume, ils n'ont aucun pouvoir.
Les mots ont une fonction évocatoire, incantatoire, ils en appellent à la mémoire pour donner existence aux choses, aux sentiments, aux mensonges.
Ne laissons pas nos ruptures, nos errances, nos déconvenues ronger les plaisirs du verbe qui a peur, qui se réjouit, qui jubile, qui se perd et s'interroge.
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