lundi, novembre 19, 2007

Pédophilie et instrumentalisation

Il était une fois un groupe facebook s’intitulant «Suspendre les pédophiles par les couilles», qui semble-t-il n’existe plus. Les milliers d’adhérents à ce groupe s’y défoulaient, décrivaient toutes les tortures qu’ils aimeraient infliger à ces gens désirant sexuellement les gosses. Etonné par le spectacle dantesque que m’offrait leur colère, j’ai discuté un jour avec un des adhérents, dont la mère travaillerait à la brigade des mineurs, et lui assurerait donc, d’après sa profession, les connaissances nécessaires au sujet. Je lui demandai ce qu’était, selon lui, un pédophile. Il me répondit ceci : «C’est le vieux qui épie les jardins d’enfants, qui en enlève un, le séquestre et le viol dans sa cave». Voici le début de l’histoire, des enfants innocents, un monstre et son antre, une foule terrifiée.

Mais il était encore une fois, ce petit article dans le journal Métro, dans lequel un pédophile, ancien condamné, nous parle de ce qu'il vit, de ses pulsions et de ses traitements. Sur une demi-page. Il y aborde notamment le calvaire qu’implique son effroyable désir, la violence de la stigmatisation qu'il subit, la manière dont elle rend difficile son aide et sa réinsertion. Tout se complique : le monstre est aussi un être humain.
Un article prenant le courage de nous annoncer un tel fait, surtout dans ce genre de torchon qu’est Métro, ça a le mérite d’étonner. Peut être trop: certainement gêné par le manque de condamnation outragée, le journaliste a cru bon de titrer l'interview d'un "Pédophilie: il faut être plus vigilant".



Soyons donc vigilants. Puisqu’ils sont humains comme vous et moi, ils peuvent être partout, ils peuvent être vous et moi. D’ailleurs ils sont réellement partout –sinon à quoi bon être vigilant. Et si on se surprend à ne pas encore en soupçonner assez, rien ne nous empêche de dénaturer le mot "pédophile" pour accroître le déchaînement des autodafés. Ainsi, au fil des discussions, des remarques égarées, on constate que la pédophilie n'est plus définie par le lambda comme un désir sexuel pour les pré-pubères, mais de manière plus totalisante comme un désir pour les mineurs. Un majeur couchant avec une personne de 17 ans serait donc criminel ; on l'apprend même dans les facs de droits. Mais en ce cas, en quoi la pédophilie est un crime? "On n'est pas aussi mature à 17 ans qu'à 18. La preuve, si c'était le cas, on permettrait aux ados de 17 ans de voter", m'a-t-on dit. Bon, restons sérieux, je ne perdrai pas mon temps à répondre à ce baragouinage de fin de pensée. Je voudrais juste faire noter que le droit se rédige selon des consensus généraux, et que majoritairement, les ados ont des corps aptes à la sexualité dès leur puberté. Alors, pourquoi leur psychisme ne suivrait-il pas? Sans doute parce que les fanatiques de la "pureté enfantine" ont encore tendance à leur apprendre que le sexe, c'est mal. Les plus fragiles récoltent leur névrose, appartiendront plus tard à leur triste système de la débandade. Les autres s'en moquent, baisent et se font baiser par les plus vieux, moi, vous, par moi, par vous, les autres aiment, baisent.
Je pourrais citer beaucoup d'exemples, de cris d'orfraie concernant des jeunes de 14, 15, 17, ou même 20 ans ; leur accumulation, dans leur absurdité, leur décalage, aurait le mérite de nous éclairer sur la raison de la stigmatisation extrême du pédophile: au fond, le pédophile, c'est celui qui vous gêne. Vous ne voulez pas qu'on baise avec votre petite soeur, avec votre fils? Vous ne voulez pas que votre conjoint fantasme sur une jeune starlette? Traitez les intéressés de pédophiles, vous aurez tout de suite la morale publique de votre côté. Faites-lui confiance, elle sait s'adapter à vos caprices.
Voilà, tout se complique encore plus : non seulement le monstre est un être humain, mais en outre, tout être humain peut devenir monstre selon l’humeur de son prochain.

Au fait, comment en est-on arrivé là ? Il est avéré que toute stigmatisation mise en place ou encouragée par l’Etat a pour but l’instauration d’une paranoïa collective, d’une peur irrationnelle permettant la répression exutoire. La paranoïa est un désir de toute puissance, on le sait bien, ainsi que le montre son fonctionnement, de l’auto-persuasion des mauvaises intentions de son prochain à la volonté d’héroïsme dont le paranoïaque croit faire preuve en combattant une peur qu’il n’a pas su réellement identifier. Le rôle de l’Etat est de conforter chaque individu dans sa peur, et de la canaliser contre la menace qu’il choisira. Or une névrose ne s’épanouit et ne se propage telle une épidémie que lorsqu’elle est soutenue par une autorité. On pense ainsi à la moyenâgeuse haine du sexe de la chasse aux sorcières, ou à l’hystérie politique dans le maccartisme aux EU et dans la chasse aux bourgeois en URSS. Chaque personne pouvait être une sorcière, un communiste, un bourgeois. Un être dont il faut se débarrasser. Dès lors que votre voisin vous dérange, vous pouvez prouver sa malveillance ; elle dépend de critères que personne ne maîtrise et ne veut maîtriser (puisque le nom qu’elle porte est un fléau faisant figure de dogme indiscutable), que l’on meut à volonté selon ses désirs. Nous sommes là dans le domaine du sacré, d’une Foi inébranlable en son Jugement personnel et en la divinité du phallus recousant par sa jouissance la castration d’avec l’Etat-mère.
On l’observe, après la désillusion des années peace and love et du libertarisme, dans la terreur du sida et du néo-libéralisme, nous sommes rentrés à nouveau en une période de dépression sexuelle. Le sexe est devenu un vestige d’idéaux désuets, lorsqu’on pensait que le corps pouvait être autre chose que la marchandise d’une entreprise, lorsque que le «cancer des gays» n’existait pas pour faire à côté l’éloge du mariage et de l’abstinence. La fragilité sentimentale de notre rapport au corps a manifestement semblé un bon outil pour créer un nouveau Mal. L’affaire Dutroux est donc tombée, et avec elle, l’arrivée en masse du monstre pédophile. Sans commune mesure avec les phénomènes historiques cités plus haut, je crois vraiment qu’il faut s’arrêter plus longuement sur ce Mal. Par exemple, comment une société entière a pu se passionner pour la grandiose mascarade du procès Outreau ? Comment a-t-elle pu fermer les yeux aussi longtemps sur cet échec, et recommencer par la suite à condamner des innocents dans d’autres procès incohérents ? Quel intérêt peut-on avoir à focaliser l’attention du monde entier sur de telles divagations ? Pour camoufler quoi ?

Je ne suis pas un journaliste, je connais très mal la scène politique et ne pourrai pas donner de réponse pertinente. Revenons plutôt à vous. Pourquoi y croyez-vous ? Pourquoi vous êtes vous laissés persuader que vous avez le droit de foutre en l’air la vie d’une personne parce qu’elle a fait l’amour avec un ado, le votre ou un autre, ou tout simplement parce que vous le soupçonnez de pédophilie ? Excusez-moi de déceler un malaise, une imprécision, un léger froissement dans votre raisonnement. Serait-ce parce qu’il est plus commode d’attaquer le bouc-émissaire que de voir en face vos propres désirs ? Non, ce n’est pas le monstre qui s'est déjà surpris désirer secrètement la prunelle de vos yeux, c’est tout le monde, vous et moi, parfois juste pour une heure, une minute, une seconde. La personne qui me dit qu’elle n’a jamais regardé de toute sa vie avec un soupçon d’attirance les jambes d’une fille de 12 ans, ou un p’tit cul d’adolescent serré dans un slim, je la traite de menteuse. Et pourtant, et justement, lorsque ça se sait, lorsque vous surprenez votre chieur de voisin en cette situation, là vous le traitez de pédophile. Mais vous ne savez même pas ce qu’est un pédophile.








Je vais maintenant me pencher sur un cas qui est arrivé à un de mes amis, Z, 22 ans, qui a récemment été dragué par un pré-ado de 14 ans, T. Ils se sont vu une fois, dans une évidente ambiance de séduction, et en sont ressorti avec tout ce qu'on sait de la fraîcheur des flirts adolescents. La mère de T a fouillé dans son ordinateur pour retrouver leurs discussions msn, l'a forcé à donner les coordonnées de son amant potentiel, a commencé à mettre en place des mesures judiciaires. T ayant 14 ans, l'acte sexuel est considéré comme un viol : "Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze (15) ans est puni de cinq (5) ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende".

Diantre. Ceci pose plusieurs questions. Qu’est-ce qu’une «atteinte» sans violence, contrainte, menace ni surprise ? Sait-on de quoi on parle, précisément ? Et, quid de l'ado pubère et consentant ? Oh, ça, on s'en fout.
Il y a quelques années on s’était enfin mis à écouter les mineurs de moins de 15 ans, on prenait en compte leurs plaintes d’attouchements avec un inconditionnel crédit, jusqu’à l’arrestation de personnes innocentes. La situation vécue par Z est l’inverse : le mineur a beau clamer haut et fort son consentement, la conscience de ses actes, on écartera sa parole comme un détail pour mieux s’acharner sur le «détourneur». On est passé de la bouche incontestablement innocente à la bouche incontestablement inconsciente. Mais inconsciente, uniquement bien sûr lorsqu’elle ne dit pas ce qu’on attend d’elle.

Parce qu’au fond, qu’importe l’enfant : ce qui compte est avant tout la punition du bouc émissaire, du serpent qui, en encourageant la connaissance du péché originel, serait cause de tous les maux de notre époque. Du pain et des jeux, demande le peuple (le jeu du loup est déjà le préféré des cours de récréation). L’enfant est presque un appât, en fait. Je connaissais d’ailleurs quelqu’un qui, lors de ses 13 ans, a littéralement servi d’appât : lui et son «corps de 18 ans» étaient chargés par la police de faire le trottoir et d’attirer le pédophile. Ou, faire naître un désir semblant à priori normal pour ensuite le châtier. Bande d’abrutis.
Comment cette personne a-t-elle vécu l’expérience ? Pas très bien, je crois. Mais il faut dire qu’il avait déjà été victime d’abus, il était déjà détruit, atteint de cette maladie qu’on appelle le sexe ; tout travail de protection ne servait donc plus à rien. Les enfants ayant eu des rapports sexuels, ça dégoûte un peu, c’est comme s’ils avaient reçu un virus dont on se doute qu’il réapparaîtra plus tard en «perversion sexuelle» (quand ils seront vieux, chauves et édentés). Ils sont irréversiblement malades. C’est pratique, une licence : avant ça permettait de les soumettre à la question, d’encourager à sortir des noms quitte à dénoncer n’importe qui, et à leur faire porter toute leur vie le poids des années d’incarcération de gens innocents. Maintenant, ça permet aussi de les ignorer (ce qui demande moins d’efforts, plus tranquillisant) quand ils ne suivent pas la version de leurs parents. Mais question : comment un pré-ado de 14 ans en pleine éclosion, va-t-il se construire sexuellement si ses premiers choix, qu’il a pourtant aimé, sont qualifiés de viols et finissent par déboucher sur des poursuites ? L’interdiction d’avoir des rapports sexuels avec des ados n’est, finalement, rien d’autre qu’un phénomène massif de censure : censure du corps sexué (d’une sexualité pouvant faire acte, socialement) de l’adolescent ; déni de ce corps, de sa parole et donc de son humanité ; censure de l’évocation du désir de ce corps et surtout du désir pour ce corps, l’une par l’ignorance et l’autre par une stigmatisation à l’imagerie de conte de fée. Les deux entreprises castratrices, s’opérant dans le climat kafaïen des névroses collectives et par le biais d’une violence dont on se refuse ouvertement à mesurer la portée.


J’aimerais poser une autre question : que serait-il advenu si l’histoire de Z et de T avaient été d’ordre hétérosexuelle ? Ca y est, c’est sorti. La mère de T n’est pas seulement une salope castratrice qui fouille dans les mails et les archives de l’ordinateur de son fils, son hystérie n’est pas seulement liée à une question d’âge (chose qu'il faudrait qu'on m'explique, au début de mon adolescence ça me paraissait inconcevable de coucher avec autre chose qu'un adulte ; le sexe aussi est de l'ordre de l'apprentissage) mais surtout au caractère homosexuel du flirt. Elle l’a dit elle-même : si T n’avait pas été détourné par Z, sans doute n’aurait-il pas été contaminé par le virus inverti. «Détourner». «Détournement de mineur», haha, mais détournement de quoi, au juste ? D’une hypothétique et très abstraite innocence, ou bien du droit chemin hétérosexuel ?
On sait parfaitement qu'il y a une instrumentalisation de la pédophilie dans le discours homophobe. Ca remonte à l'amalgame entre pédéraste et homosexuel, à l'éphèbophilie, au modèle grec ou caravagesque. Mais concrètement, dans notre société, non, rien qui ne puisse justifier quoi que ce soit, pas de chiffres édifiants. Cela n'a pas empêché Emmanuel Le roy Ladurie de déclarer: "le fait de confier des enfants à des couples homosexuels masculins ne manquera pas d’accroître encore les risques pédophiliques qui sont déjà en plein essor" (ah bon, on constate un essor de la pédophilie?) ni les manifestants du 31 janvier 1999 de clamer "Les homosexuels d'aujourd'hui sont les pédophiles de demain" (ah bon, on devient pédo en vieillissant?). Ni même l'Eglise Catholique de prétendre combattre la prolifération de pédophiles qui la ronge... en refusant les homosexuels dans les séminaires. Lol, n’est ce pas ? Notons par ailleurs que l'ignorance de la pédophilie féminine est un tabou découlant entre autres de cette homophobie, alors qu'il suffit simplement de se renseigner pour constater que beaucoup des dernières affaires concernent des couples, où la femme est autant active que le mari. Mais on fermera sagement les yeux là-dessus en préférant l’éternel «guide des rapports humains pour les nuls», l’enfant-ange asexué, la femme-sainte-et-passive, l’homme-père-ou-pervers, l’homosexuel-affamé-de-chair-fraiche. 



Il faut aussi rappeler comment le code pénal fait lui-même la distinction entre les «détournements» hétérosexuels et homosexuels : "Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de plus de quinze (15) ans et non émancipé par le mariage sont punies de deux (2) ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende : Lorsqu’elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ; Lorsqu’elles sont commises par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions." Une «atteinte sexuelle» (non, je ne sais toujours pas ce que ça veut dire) sur mineur est donc justifiée ou du moins excusable uniquement lorsqu’elle se trouve «émancipée par le mariage». Foutrefichtre ! Cet article sous-entend que dans le monde extravagant du droit, un père, une mère, un prof, n’importe qui, peuvent porter cette mystérieuse «atteinte» à la chair innocente sous la très précieuse condition qu’ils leur passent l’anneau au doigt –rock’d roll, baby. Comme le dit Saint Paul le sexe est douloureux mais le mariage est le meilleur des lubrifiants. On me dira que c’est un oubli de rectification comme tant d’autres, datant de cette époque où la gestion de nos vies sexuelles n’existait, par le prisme de la religion, qu’en fonction de l’assurance des dynasties – de la société hétéro-patriarcale – du paternalisme. Ou non, on ne me le dira pas formulé ainsi puisque la situation n’a pas changé. Il n’empêche, ils ont bon dos leurs oublis. Mais parions que cette précision deviendra rapidement embarrassante aux yeux des défenseurs de la norme sexuelle (pour ne pas dire «morale sexuelle naturelle»)... lorsque les homosexuels pourront se marier, par exemple...






Si le combat contre les actes pédophiles veut fonctionner, il faut qu'il s'épure des délires hystériques qui le collent à la manière de morpions psychotiques. Aucune des «solutions» proposées ne parait utilisable, justement parce qu’elles sont enfantées par ces délires. La castration chimique, bien sûr, ne fonctionne pas, malgré l’ambition de cette bavure de Bernard Debré, de l’imposer tous les trois mois aux délinquants sexuels (en attendant la castration natale pour tous les "pédophiles génétiques"?). Quant à la proposition de rendre publique les fichiers nous informants du taux de pédophilie de nos voisins, elle est tout simplement dégueulasse. Que proposer, alors ? Je ne propose rien, la pédophilie n’est pas une maladie ni un quelconque symptôme social, elle ne concerne que le cas-par-cas, la jurisprudence. Ce que je veux, avec cet article, c’est rappeler aux gens que leur rapport à toutes ces questions évoquées est complètement voilé, cloisonné, issu d’une manipulation à laquelle ils participent avec la jouissance d’un public assoiffé de sang. Je ne suis pourtant pas le premier à faire la part des choses. Déjà en 1977 fut publiée une pétition contestant un code pénale déjà/encore ubuesque : "Trois ans (de prison) pour des baisers et des caresses, ça suffit", "Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire?" disait-elle. Le texte est signé Aragon, Bernard Kouchner, François Chatelet, Jack Lang, Félix Guattari, Patrice Chéreau ou encore Daniel Guérin. Plus tard, ce ne sont que Jean Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Robbe-Grillet, Françoise Dolto, Jacques Derrida ou Philippe Sollers qui exigent dans une lettre ouverte la modification du code pénal. La limite juridique de l'âge où l'abus devient consentement mutuel, doit passer à 14 ou 13 ans, et chaque cas doit être étudié avec l’attention qui s’impose quant aux exceptions, c’est à dire ces enfants déjà capables de toucher au fruit défendu. Si le droit ne s'appuie pas sur les études de la pédopsychiatrie et de la psychanalyse (affirmant que c'est avec la puberté (13 ans) que l'ado devient capable d'avoir des rapports sexuels, affirmant aussi l’existence de ces exceptions), alors sur quoi? Les caprices des peurs sociétales? Ce décalage de 1 ou 2 ans en moins peut paraître futile, c'est vrai, au fond c'est pas grand chose. Il n'empêche que cette petite injustice détruit des vies entières.


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Au moment où je termine cet article j’apprends que la Grande Bretagne compte ficher 1 de ses citoyens sur 6, soit 11 millions, et parmi eux la totalité des enseignants du pays. Je vous invite à vous rendre sur le blog BugBrother pour avoir les ahurissants détails. «Nous ne nous sentons pas concernés» vous dîtes-vous. Pourtant vous l’êtes, comme tout le monde l’est dans un système dénué de toute raison.

28 commentaires:

Cédric Darval de Bayen a dit…

je te suis totalement là dessus

Jilian Essandre a dit…

Oh, le fameux texte! :) Très bon tout ça, très bien dit, appuyé, présenté. J'ai juste trouvé limite le coup du jeu du loup à la cour de récré... et puis tu aurais pu parler un peu plus du sursaut omnipédophilophobique depuis vingt ans... mais c'est trèèès bon, voui. (Du coup je suis allé me promener sur wikipedia, qui en bonne Source de Toute Vérité qu'il est, dit plein de trucs intéressants sur la pédérastie. Tu savais que le stupre ne désignait au départ que le sexe avec les veuves/les jeunes filles vierges/les garçons ? ça me fait beaucoup rire.) J'eusse aussi placé plus e violente emphase, mais c'est mieux comme ça. Bises !

Anonyme a dit…

Excellente synthèse. A diffuser! Retouchée ou pas, elle touchera.
Tu es limpide comme l'hémoglobine qui empourpre une joue d'adolescent.

Hannibal Volkoff a dit…

°v° Merci!
J'ai eu assez de mal à écrire ce texte, il y avait tellement de choses à dire. J'ai par ailleurs rajouté hier une ou deux phrases sur le tabou de la pédophilie feminine; j'aurais sans doute dû, effectivement, plus m'attarder sur les multiples raisons de la paranoïa montante, mais je ne suis pas sûr d'avoir des réponses tout à fait satisfaisantes. Il est peut être trop tôt.
"J'ai juste trouvé limite le coup du jeu du loup à la cour de récré... " Pourtant ça rentre parfaitement dans le contexte. Le loup, depuis le moralisme du petit chaperon rouge, est un symbole des peurs (et excitations) enfantines, du "mauvais sentier" qui mène en dehors de la sécurité socialo-normative. Penses-tu, on n'y trouve que des désirs stériles, rien qui ne participe à la continuité de notre société. Contrairement au panier pour la grand mère.
La différence entre le jeu et le conte, c'est que dans le jeu, les tendres chaperons ne peuvent se protéger que dans de rares cabanes. Le loup n'est plus uniquement dans le mauvais sentier, il est partout.

Brises sur omoplate!

Jilian Essandre a dit…

Je connais la position de Bettelheim sur le conte en question et je l'adore, mais le jeu du loup n'a vraiment pas un rapport flagrant avec lui... C'est placer des intentions et des explications derrière tous les actes de l'enfance, non ? Alors que c'est le seul âge où tout n'est pas intellectualisable (comme Breton est tout fier de l'écrire) (enfin en gros). M'enfin.

La photo est magnifique, au fait. Bises sur clavicule !

Anonyme a dit…

Ce billet est fort intéressant...

Quelques remarques qu'il m'inspire :

-d'abord, tu n'abordes pas la question essentielle sur la pédophilie, à savoir celle de la distinction entre le pédophile abstinent et le pédophile actif (pédosexuel). Dans la psychose actuelle, on tend à confondre les deux, alors que ça n'a évidemment rien à voir du tout. La pédophilie n'est pas plus une tare que l'homosexualité, c'est juste une attirance sexuelle et, aussi, une forme d'amour. C'est le crime pédophile, le viol, l'attouchement, qui constitue un crime.

-ensuite, tu opposes un peu artificiellement, me semble-t-il, la pédopsychiatrie et la psychanalyse aux peurs sociétales... Les unes sont liées à l'autre. Il n'existe pas d'actes qui soient traumatisants en soi, du moins rien ne permet de l'affirmer. On pourrait ainsi tout à fait imaginer des sociétés où la pédophilie serait reconnue comme un moyen d'éveil sexuel des enfants, par exemple, et pas un crime ni un délit... Après tout pourquoi pas ? Que l'ado devienne capable d'avoir des rapports sexuels à l'âge de la puberté, ce n'est pas un fait scientifique immuable. Physiquement, rien ne s'oppose à ce qu'il en est avant ; et psychologiquement, certains peuvent être "prêts" plus tôt, d'autres plus tard.
Les victimes de pédophilie sont détruites (et pas forcément dans tous les cas) sur un plan moral et psychique, pas sur un plan physique (sauf MST, mais ça c'est autre chose). Et ce sont bien les tabous et les peurs sociétales qui expliquent les réactions qu'on a face à la pédosexualité, non seulement les réactions des parents, des commentateurs, etc., mais aussi celles des enfants qui en général sont effectivement "détruits" et traumatisés... Caprices ou non, ces peurs sociétales existent. Et lorsqu'on touche au traumatisme psychologique, il n'est pas raisonnable d'en faire aussi peu de cas.


A part ça, ton blog est bien, Atreides, et globalement j'aime bien ton billet.

Hannibal Volkoff a dit…

Enfin Jiliou, tu sais bien que Breton n'y connaissait rien à rien.
Il n'y a pas de création enfantine qui soit pure, brute, innocente; les enfants ne font que répéter, immiter à travers leurs codes formatés. Ils n'intellectualisent pas, c'est justement pour ça qu'on utilise (qu'ils utilisent) des symboles.
On parle souvent de l'imagination des enfants. C'est un mensonge.
Brises sur cremaster

Jordi: peut être suis-je un idéaliste de la psychiatrie, je continue à m'en référer selon son rôle de base, qui n'a rien de moraliste. La psychiatrie étudie des cas précis dans une société précise. Elle n'a pas comme première fonction d'être un mouvement social.
Bien sûr que les victimes de pédophilie sont, en très grande majorité, détruites -et je n'en ai jamais fait "peu de cas". Je n'ai pas fait d'appel à l'expérimentation d'une autre société, parce que je n'ai pas la réponse quant à la possibilité pour un enfant d'avoir des rapports sexuels. Si j'étais sûr qu'il n'y a que les peurs sociétales, je leur rierait bien au nez.

Anonyme a dit…

"Jordi: peut être suis-je un idéaliste de la psychiatrie, je continue à m'en référer selon son rôle de base, qui n'a rien de moraliste. La psychiatrie étudie des cas précis dans une société précise. Elle n'a pas comme première fonction d'être un mouvement social."

Justement. Dans cette "société précise", comme tu dis (la nôtre, donc), la psychiatrie étudie des cas précis qui ne peuvent s'expliquer et se comprendre qu'en les replaçant dans le contexte de cette société précise... hantée par des peurs sociétales.
Et j'ai bien compris que tu ne faisais pas peu de cas des vies des victimes de pédophilie. Mais il me semblait, et la fin de ta réponse me le confirme, que tu faisais peu de cas des "peurs sociétales" que tu relègues au rang de délire collectif, ou quelque chose comme ça... alors que ce sont elles qui sont la seule norme valable pour juger du fait qu'une pratique sexuelle sur un enfant soit traumatisante ou non. Tu as donc tort, à mon avis, de leur rire au nez.

Je ne garantis pas la véridicité de mon discours... Ma position me semble tenable, et à vrai dire probable. Pour l'instant, ça me suffit, d'autant plus que je n'ai pas moi-même de décision à prendre en la matière. Mais ce n'est en tout cas pas par rapport à des vérités scientifiques (biologiques, etc.) qu'on juge de la pertinence de la majorité sexuelle légale.
Après tout, quand des reines se mariaient à 8 ou 9 ans au Moyen-Âge, elles ne restaient peut-être pas vierges jusqu'au mariage... Et la brièveté de la vie imposait d'avoir des enfants tôt, c'est-à-dire à 13 ou 14 ans. Ages qui, aujourd'hui, nous semblent trop jeunes pour avoir des rapports sexuels. Alors que bon, le sexe c'est pas sale et y a pas de raison que ce soit plus traumatisant qu'autre chose, abstraction faite de toute une mentalité construite génératrice de "peurs sociétales".

Anonyme a dit…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'activisme_p%C3%A9dophile

Anonyme a dit…

Ah finalement t'as enlevé l'autre ?

Hannibal Volkoff a dit…

La réponse sur la pornographie, reviendra plus tard.

Le formatage social, je pense effectivement qu'il ne s'agit que d'un délire collectif qu'il faut comprendre, disséquer et baiser par la force. Ne pas se laisser castrer quand on est tout à fait sûr de l'absence de conséquences néfastes (pour les autres) de nos actes.

Si j'étais sûr que la pédophilie n'est pas un mal en dehors de l'interdit culturel, je ne m'abstiendrais pas (je ne suis pas attiré par les enfants, mais je reste de nature curieuse). Le dialogue, l'explication et la douceur suffiraient. Mais j'ai des doutes quant à l'aptitude sexuel de l'enfant -par rapport à son corps, par rapport à sa projection de la sexualité.
Ce n'est pas que la pédophilie qui est une construction humaine, c'est la sexualité. La question n'est donc pas de savoir si le traumatisme pédophile est naturel, mais de savoir s'il est irréversible.
Pourquoi le corps ne devient apte au rapport sexuel qu'aux alentours de 13 ans? Le principe de procréation y est certainement pour quelque chose. Mais avant qu'on institutionnalise l'enfantement, le processus d'étapes était-il différent?
Ca, de toute façon on n'en saura rien. Il faut plutôt se pencher sur l'importance ou non de cette canalisation des désirs (donc des pulsions de puissance), en vue de la socialisation de la sexualité.


(Tiens, des voitures explosent à côté de chez moi)

Anonyme a dit…

"Ne pas se laisser castrer quand on est tout à fait sûr de l'absence de conséquences néfastes (pour les autres) de nos actes."

Mais c'est quoi, une conséquence néfaste ? Tu as l'air de considérer que le formatage social ne peut pas être la cause d'une conséquence néfaste... pourquoi donc ?

"Le dialogue, l'explication et la douceur suffiraient."
Tous les psys disent le contraire... C'est pas parce que l'enfant est d'accord sur le moment qu'il ne sera pas traumatisé plus tard.

"Pourquoi le corps ne devient apte au rapport sexuel qu'aux alentours de 13 ans? Le principe de procréation y est certainement pour quelque chose. Mais avant qu'on institutionnalise l'enfantement, le processus d'étapes était-il différent?"
Le principe de procréation ? Alors pourquoi le corps est-il apte à la sodomie et à la fellation ?

Hannibal Volkoff a dit…

"Tu as l'air de considérer que le formatage social ne peut pas être la cause d'une conséquence néfaste... pourquoi donc ?"
Non, je parlais de conséquences néfastes en dehors de ce formatage social.

"Tous les psys disent le contraire... C'est pas parce que l'enfant est d'accord sur le moment qu'il ne sera pas traumatisé plus tard."
Tout à fait. Et la majorité des psys pensent que l'inaptitude de l'enfant aux rapports sexuels n'a rien à voir avec un conditionnement social (mais cette majorité n'y réfléchis pas, à vrai dire). J'en discutais encore la semaine dernière avec un client pédo-psychiatre.

"Le principe de procréation ? Alors pourquoi le corps est-il apte à la sodomie et à la fellation ?"
Mmmm, quand je parlais du corps, j'incluais aussi le psychisme. On ne peut pas séparer l'un et l'autre quand on parle d'interdits.

Le texte sur la pornographie est passé ici : http://menstruesdeleteres.blogspot.com/

Anonyme a dit…

"Non, je parlais de conséquences néfastes en dehors de ce formatage social. "
Oui, c'est ce que je dis. Tu opposes le formatage social aux "conséquences néfastes", tu avais l'air de dire que si c'était uniquement le formatage social qui expliquait le tabou de la pédophilie, il fallait ne pas en tenir compte ("le disséquerl le biaiser") sous prétexte qu'on est "sûrs qu'il n'y a pas de conséquences néfastes." Ou alors c'est moi qui ai mal compris.

"Tout à fait. Et la majorité des psys pensent que l'inaptitude de l'enfant aux rapports sexuels n'a rien à voir avec un conditionnement social (mais cette majorité n'y réfléchis pas, à vrai dire). J'en discutais encore la semaine dernière avec un client pédo-psychiatre." Je veux bien voir leurs arguments, je suis tout à fait disposer à changer d'avis sur la question... Mais comme tu dis, ils n'y ont pas réfléchi, ensuite ce n'est pas vraiment leur boulot, et enfin je ne sais pas s'ils pourraient vraiment le savoir.

"Mmmm, quand je parlais du corps, j'incluais aussi le psychisme. On ne peut pas séparer l'un et l'autre quand on parle d'interdits."
Absolument, pas plus qu'on ne peut séparer le psychisme de l'interdit social... Nous y revoilà !

Hannibal Volkoff a dit…

"tu avais l'air de dire que si c'était uniquement le formatage social qui expliquait le tabou de la pédophilie, il fallait ne pas en tenir compte ("le disséquerl le biaiser") sous prétexte qu'on est "sûrs qu'il n'y a pas de conséquences néfastes."
C'est plus ou moins ce que j'ai dit, oui. Mais je vois pas ce qui te pose problème (ce genre de phrase, c'est quand nous arrivons en fin de débat^^).

"Je veux bien voir leurs arguments, je suis tout à fait disposer à changer d'avis sur la question..."
:p Ils n'en ont pas !

Anonyme a dit…

Euh... oui, mais y a toujours un truc que je comprends pas !

Pourquoi ne pas tenir compte des conséquences néfastes que la pédophilie + le formatage social peuvent imposer à ceux qui en sont victimes ?

Tu vois ce que je dire ^^ ?

(sinon, on peut aussi laisser tomber...)

Anonyme a dit…

le probleme avec cet article est que les argument fusent de tous côtés sans réelle organisation.
Tu affirmes, critiques, mais sans te justifier.
C'est un ramassis d'idéés toutes faites, grapillées de-ci de-là, sans réel intérêt pour faire avancer le débat.
Si un de mes élèves me rendait un texte de ce genre, il est certain qu'il n'obtiendrait même pas la moyenne.
Ce texte révèle un manque d'etudes profond, cependant je trouve que c'est bien pour un autodidacte "d'essayer" d'avoir une vie intellectuelle ( à la lecture de cet article, il est évident que tu n'as pas étudié, mais que tu re-sors des passages de lectures, de commentaires de textes ou de discussions )
Continues, tu n'as pas choisi la voix la plus sûre, mais un jour peut-être, tu aura une certain bagage culturel suffisant pour prétendre à une émission comme... "Question pour un Champion"!

Hannibal Volkoff a dit…

Jordy, je te répondrai plus tard ;-)

Anonyme, ton commentaire n'est rien d'autre qu'un amas de conneries.
Mon article n'est pas un texte journalistique, et encore moins un devoir d'école. Si pour toi l'organisation c'est le sacro-saint intro-devellopement3parties-conclu, alors retourne aux merdes académiques de tes élèves.
Et c'est quoi, ces histoires sur le "manque d'études" ? Quel genre d'études veux-tu que je fournisse ? Il existe des sondages sur l'instrumentalisation de la pédophilie ? Je n'ai ressorti aucun passage de lectures, de commentaires et de textes hormis les appuis historiques et juridiques.

Ta petite tâche sur mon blog ne contredit rien, ne déconstruit que dalle, ne prouve que ton masochisme dans ta volonté d'appliquer du premier au dernier mot ce que tu me reproches. Et tu te dis prof? Quelle blague.

Anonyme a dit…

le manque d'organisation révèle le flou de ta pensée et que tu ne maîtrises pas le sujet : " Toute pensée s'enonce clairement"
Quands je parles "détudes", je dis que ton texte montre que tu n'as pas fait de réelles études après le bac!! (si tu as eu ce dernier)
Mais le plus navrant est ta vulgarité, présente tout le long de ce blog...
Médiocre, tu es tout simplement médiocre!!!

Hannibal Volkoff a dit…

Pauvre détritus anonyme, tu me fais marrer.
Relis tes commentaires, considère à quel point c'est de la merde sans aucune valeur par rapport à mon texte ; déplore donc ma vulgarité, pleure sur cette organisation qui te dépasse, sors tes citations académiques... Ouah, trop fort !
Il n'y a donc que des incapables pour défendre la répression sexuelle ??

FRED a dit…

Je découvre aujourd'hui ce blog et plus particulièrement ce sujet.
Mon cher Paul Atréides tu traites d'un sujet qui me touche au plus haut point étant acteur d'une histoire ressemblant quelque peu à ton exemple. Discutons en si tu en éprouve le désir.

Jacques de Brethmas a dit…

Digne de Tony Duvert et de son bon sexe illustré.
Comment ne pas approuver?

http://brethmas.blogspot.com/2008/08/190-mort-dun-illustre-inconnu.html

Anonyme a dit…

putin c'est fou le ramassi de merde pouvant sortir de ta bouche ou plutot des tes petits doigts pourris tappotant sur l'clavier
tu as d'la chance de ne pas habiter dans ma ville , mais vraiment ...
les mecs comme toi qui ecrivent des grosse merdes comme sa , dans le sud on n'en fais qu'une bouché

Hannibal Volkoff a dit…

LOL
Et dans ma ville à moi, le monde civilisé, on te pisse à la gueule.
Retourne donc à ta pétanque, petite chienne.

FRED a dit…

Comme je te l'ai dit l'autre nuit, à la lecture de ce dernier message d'anonyme; je pense bien reconnaître au style (si jamais il y en a un)le même anonyme qui balance des fadaises sur mon blog. Et donc vu le "style" j'en déduis que sa culture doit se résumer à celle du cannabis!
Cela dit j'aime bien la pétanque!

Anonyme a dit…

j'aime assez cette article, je n'ai jamais aimé cette exemple recurent qui vient avec les pro-peine capital "oui mais les pedophiles !" et je pense que ces gens la ne se mettent absolument pas à la place des autres, le fait d'insulter quelqu'un de pedophiles et devenu une vraie armes (une fille et son pere, des adversaires politique (Cohn-Bendit contre Bayrou ou Marine Lepen) ou descendre une star (contre de l'argent, comme une fille et son pere souvent) par exemple Michael Jackson, tout le monde se fout de tout, les gentils sont devenu les courageux luteurs de pedophiles (Stan maillaux et autre debile mental ... des fois eux meme pedophile !))

bref, tout ça pour dire que ton article est vraiment plus evolué que ce que j'ai vu jusqu'à maintenant ! (oh et au passage, moi non plus je n'ai pas le bac, je ne suis pas un idiot pour autant, enfin ... )
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12:19 PM
Anonyme Anonyme a dit...

putin c'est fou le ramassi de merde pouvant sortir de ta bouche ou plutot des tes petits doigts pourris tappotant sur l'clavier
tu as d'la chance de ne pas habiter dans ma ville , mais vraiment ...
les mecs comme toi qui ecrivent des grosse merdes comme sa , dans le sud on n'en fais qu'une bouché
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je trouve ce premier commentaire vulgaire (je veux dire "pas necessaire) et on voit que tu ne reflechis pas beaucoup :/
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12:52 PM
Blogger Atreides a dit...

LOL
Et dans ma ville à moi, le monde civilisé, on te pisse à la gueule.
Retourne donc à ta pétanque, petite chienne.

9:07 PM
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FAUX ! dans un endroit civilisé (petanque ou pas) on ignore les idiots, à moins d'etre idiot soit meme et de combatre le feu par le feu, et au passage, faire une remarque limite sur les gens du sud

Zoerm

Hannibal Volkoff a dit…

Oh tu sais, tant qu'il vit parmi les gens du sud des petites dindes comme celle qui s'est incrustée en cet article, à la manière d'un pet dans une discussion, ils seront en droit de s'inquiéter d'autre chose que de mes douces moqueries.
Et non, on n'ignore pas les idiots (pétanqueux ou non), pour la simple raison que ce sont eux, en l'occurrence, qui maintiennent en place le système répressif qui est le notre.

Je suis sûr, cher anonyme, qu'on s'est déjà parlé sur facebook... je me trompe ?
(au passage : j'ai bien le bac, j'estimais juste que c'était une précision inutile^^)

Simon a dit…

Bonjour,

Une fiction d'une amie qui te plaira absolument sur la question : http://lucile.sansinteret.info/blog/post/2009/03/28/En-fin-de-soiree-elle-degobillait-sa-fantaisie-sur-le-tapis

Cet article me semble très pertinent, d'autant plus qu'il aborde un de mes sujets favoris de masturbation intellectuelle. Humaniser, non pas dans l'acte mais dans la tendance, ce qu'on se contente de censurer avec consternation. Plus que punir sans réfléchir est illusoire, s'interroger est courageux.

Musicalement,

Simon

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